Le lait de vache : bon ou mauvais pour la santé : le débat continue !!!

Objectif : mettre l’accent sur les bienfaits du lait de vache selon la littérature scientifique et l’alternative du lait de vache pour certaines populations qui sont allergiques à ces composées

Sommaire :

1- Introduction :

Le lait de vache actuel vendu dans les grandes surfaces est produit à partir de la race Holstein d’origine néerlandaise qui est sélectionnée pour sa capacité de production de lait supérieur aux autres variétés. 

Ce qui est sûr, c’est que le lait de vache   est une source importante de calcium (120 mg par 100 ml) de potassium et de fer, de protéines et de vitamines de groupe B. Des controverses scientifiques posent le problème de la contamination du lait de vache par les hormones de croissance IGF 1, des antibiotiques et la présence de certaines molécules allergènes comme le A1 caséine et le lactose qui posent un problème pour certaines personnes prédisposées. 

Est-ce que cet argument justifie l’élimination totale de lait de vache pour toutes les personnes. Sachant que la protéine de lait (bêta lacté-globuline) a été retrouvée sur la plaque dentaire d’être humain vivant entre 4 000 et 2 400 av. J.-C. ! 

Les recommandations officielles de l’apport en calcium sont de 1000 mg par jour pour les adultes, de 1300 mg pour les adolescents et de 1200 mg pour les personnes  âgées de plus de 50 ans [1]. Quelle sont donc les alternatives du lait de vache pour satisfaire ces besoins journalier en calcium ?

2- La composition du lait de vache :

Le lait de vache contient des protéines, dont les principales sont la caséine, la lactoglobuline et la lactalbumine. Ces deux dernières protéines composent le lactosérum.  Le lait contient aussi des acides gras, des glucides sous forme de lactose principalement et des vitamines et sels minéraux.

La composition du lait de vache : US département of agriculture [2].

Macronutriments et vitamines 

240 ml de lait de vache 

Minéraux 

Mg/ 240 ml de lait de vache 

Glucides (lactose)

11.7 g

Calcium 

306 mg 

Protéines

Total 7,7 g

Magnésium 

29.6 mg 

Caséine 80 % 

phosphore

251 mg 

Acides aminées ramifiés 20 %

Potassium 

374 mg

Lipides 

8 g 

Sodium 

94.6 mg 

Vitamine A 

  79.7  µg

 

rétinol 77 µg

Beta carotène 

17.4  µg

zinc

1.05 mf

Thiamine 

 

   Copper, Cu

0.002 mg 

riboflavine

0.344 mg 

Manganèse, Mn

0 mg

 Niacin

0.261 mg 

iode

 

 Pantothenic acid

0.901 mg 

Selenium 

4.73  µg

Vitamine B6

0.152 mg 

   

folate

0 microgramme

   

  Choline,

44.3 mg 

   

Vitamine B12

1.34 µg

   

Vitamine E

0.125 mg 

   

VITAMINE D3

2.39 µg

   

cholestérol

29.9 mg

   

3- L’intolérance au lactose :

Chacun d’entre nous possède une capacité différente de digérer le lait de vache. C’est à cause de la présence du Lactose qui est le sucre qui se trouve dans le lait.  L’intolérance au lactose se traduit par une déficience dans la production de la lactase,   L’enzyme qui dégrade le lactose en glucose et galactose. Les symptômes de l’intolérance au lactose peuvent inclure : des crampes abdominales, des ballonnements et des gaz, un inconfort digestif. Le degré de la malabsorption du lactose peut varier selon la sévérité de la déficience.

La lactase ou (Lactase-phlorizin hydrolase LPH), est une enzyme produite dans le jéjunum  [3]  cette capacité de production de lactase varie selon l’âge, elle atteint son maximum à la naissance  [4] et diminue avec l’âge. Certains polymorphismes génétiques dans le gène de lactase LCT-13910 C/T peuvent augmenter la production de l’enzyme d’une manière spectaculaire [5].

En plus de la production endogène de la lactase. Il existe des bactéries dans notre microbiote qui sont capables de produire cette enzyme. Selon un Review publié dans européen journal of clinical nutrition, certaines bactéries lactiques (Lactobacillus and Bifidobacterium) qui se trouvent dans le côlon sont capables de produire la lactase qui dégrade le lactose en glucose et galactose qui sont fermenté par la suite pour produire du lactate.

Un acide gras important dans le contrôle de la diversité bactérienne au niveau colique [6]. Donc avoir un microbiote intestinal équilibré affecte notre capacité de digestion du lait. Selon un article publié dans le journal de Clinical Review in food and science, 8 bactéries probiotiques ont prouvé leur efficacité dans la réduction de symptômes de l’intolérance au lactose  [7].

 Le diagnostic de l’intolérance au lactose se fait essentiellement par plusieurs méthodes [8]  :

  • Le test  (LTT) c’est un test qui consiste à administrer une solution de lactose au patient et évaluer par la suite le taux de glucose dans le sang.
  • Des tests génétiques pour identifier certains polymorphismes comme la mutation  13910 C/T associé à une déficience en lactase.
  • Le test respiratoire a H2 : breath test  (qui est un test qui évalue la croissance de bactéries pathogènes dans l’intestin).
  • La mesure de l’activité de la lactase en effectuant une biopsie à partir du jéjunum [8].
  • Les personnes qui sont intolérantes au lactose peuvent réduire les symptômes de l’intolérance en diminuant ou en éliminant le lait de vache et en le substituant par le lait sans lactose ou le yaourt et le fromage sans lactose. Dans certains cas, la prise de complément de lactase suffit pour résoudre le problème.

4- La A1 caséine :

La A1 caséine est la protéine principale du lait de vache. Elle représente 82 % des protéines totales.  Elle est composée des acides aminées suivants : acide glutamique, proline, leucine, lysine, sérine et thréonine…  Ce peptide une fois décomposé par les protéases digestive il forme les bêta casomorphines.

Selon une revue publiée dans NUTRITION review qui examine l’effet de l’A1 caséine et la β- Casomorphine sur la santé.  La consommation de l’A1 caséine est associée avec des problèmes digestifs (crampes abdominales, gaz, ballonnements [9]. Une autre étude publiée dans le New england journal of medicine et qui porte sur 65 enfants. Les résultats ont montré que la consommation de lait de vache est associée avec le développement de la constipation [10].

Le mécanisme exact de la caséine sur le système digestif est illustré dans des études in vivo et in vitro qui montrent que ce peptide déclenche une réponse inflammatoire dans l’intestin en stimulant la réponse immunitaire à médiation cellulaire de type TH2 [11,12].

Des études récentes montrent que le produit intermédiaire de dégradation de l’A1 caséine : la beta casomorphines peuvent avoir un effet direct sur le système nerveux en agissant sur les récepteurs opioïdes ce qui déclenche un effet analgésique qui peut engendrer un comportement addictif [13,14].

5- Le facteur de croissance : IGF 1 sont-ils mauvais pour la santé :

Malgré sa teneur en calcium et en vitamines, le lait peut contenir des hormones de croissance comme la somatotropine bovine (STB) qui est une hormone protéique produite par les glandes pituitaire des vaches. 

Selon un article publié dans le journal national cancer institute.  La consommation de lait augmente le taux de IGF 1 Insulin like growth factor dans le sang. Par l’intermédiaire de la STB  [15]. 

Certaines études montrent que la consommation de lait diminue le risque de cancer colorectal. Chez les patients qui présentent un niveau élevé d’IGF 1 [16]. Le IGF 1 est un peptide anabolique impliqué dans plusieurs processus biochimiques dans le corps, dont peut citer : la synthèse des protéines, la régulation du métabolisme des tissus adipeux et de la glycémie. Donc la réduction d’IGF 1 n’est pas toujours bénéfique !. Ces résultats contradictoires posent la grande question. Est-ce que le lait est cancérigène ?

6- Le lait et le cancer :

Un rapport publié en  2015 sur le cancer de la vessie a montré que les preuves que le lait et les produits. 

Laitiers augmentent le risque de cancer de la vessie était incohérent et non concluant  [17]. Deux méta-analyses qui portent sur la consommation de lait et le risque de cancer de la vessie ont montré que la consommation de lait provoque une diminution du risque de cancer de la vessie (18,19). D’autres n’ont trouvé aucune association entre la consommation de lait et de produits laitiers et le risque de cancer de la vessie.

Selon un Review publié dans le journal Food and nutrition Research et qui résume les derniers méta-analyses, qui portent sur l’association entre la consommation les produits laitiers et le risque de cancer. Les chercheurs ont conclu que le lait   protège contre le cancer colorectal, le cancer de la vessie, le cancer gastrique et le cancer du sein [20]. 

7- Le lait et l’ostéoporose  (le débat continue!!!) :

L’ostéoporose est une pathologie qui se caractérise par une perte de la rigidité osseuse. Les os se trouvent fragiles et poreux  à cause des carences en certains minéraux comme le calcium et le phosphore et de  la carence  en vitamine D et K2 qui sont essentielles pour la fixation de calcium et du magnésium au niveau des os . L’ostéoporose touche essentiellement les femmes âgées.

Certaines études épidémiologiques d’observation montrent que la consommation de lait augmente le risque de fractures des os, comme l’étude publiée dans le British Medical Journal en 2014  [21]. Une  méta-analyse publiée dans le journal de critical Review in food and science montre que l’addition de 200 g de lait augmente le risque d’ostéoporose de 16 pourcent [22] malgré ces preuves d’association,  la masse d’études cliniques randomisée est en faveur de la réduction de risque d’ostéoporose avec la consommation de lait. Selon un article publié dans le journal : American journal of clinical nutrition, Le lait et les produits laitiers contiennent un certain nombre de nutriments (protéines,  calcium, magnésium, phosphore, vitamine K2, vitamines de groupe B) qui sont Indispensables  la construction osseuse pendant  l’enfance et pour le maintien de la rigidité osseuse  à l’âge adulte ce qui  permet de  réduire  le risque d’ostéoporose et les  fractures osseuses  chez les personnes âgées [23].

Selon un article récent publié dans le journal de bone mineral résistance, le magnésium joue un rôle plus important que le calcium pour la conservation de la densité osseuse [24].

Selon une méta-analyse publié dans le journal de bones et qui résume 21 études cliniques randomisées qui examinent l’effet du calcium et des produits laitiers sur la densité minérale osseuse chez les enfants. Les résultats ont montré que  la consommation modérée de produits laitiers, avec ou  sans supplémentation en vitamine D,  entraîne une augmentation de la densité minérale  de la colonne lombaire chez les enfants.  Le même article a montré que la consommation élevée de produits laitiers n’entraîne pas une augmentation de la densité osseuse [25].

Selon une autre méta-analyse publiée dans le journal de bone mineral resistance qui inclut  9 études cohortes d’observation et de suivi  qui examinent l’effet de la consommation des produits laitiers sur les fractures de col de fémur  chez 195,102  femmes et 75,149 hommes. Les résultats ont montré qu’il n’y a pas  d’association significative entre la consommation de lait et le risque de fracture de col de fémur [26].

8- Les alternatives du lait de vache :

  • Le lait de chèvre et de brebis contiennent un autre type de caséine, c’est la beta A2 caséine qui a une structure différente de la bêta A1 caséine de lait de vache avec. Une meilleure digestibilité et  Il faut noter aussi que la bêta A2 caséine est moins allergène que la bêta A1 caséine [27].

Les personnes qui sont intolérantes à la caséine A1 de lait de vache peuvent satisfaire leurs besoins en calcium en consommant le lait de chèvre et de brebis.

  • Laits végétaux : Vue l’augmentation de la prévalence de l’intolérance au lait de vache . Plusieurs industries sont penchées vers la  production de certains  laits végétaux comme le lait de soja fortifié avec du calcium inorganique. Certaines  études ont montré que ce type de calcium  (carbonate de calcium) est inadapté à la consommation, car il augmente le risque  de calcification des artères et de maladies cardiovasculaires [28].

Les risques associés avec les laites végétaux :

Le lait végétal  

Risque associé 

Références 

Le lait de soja

Activité œstrogénique 

[29]

Le lait de riz 

Contamination avec l’arsenic 

[30]

  • La coquille d’œuf : La coquille d’œufs en poudre stérilisée constitue une  source alternative de calcium bio disponible chez les personnes qui ne tolèrent pas le lait de vache.  La coquille d’œuf contient (380 mg de  calcium/gram) [31], c’est une bonne solution dans les zones défavorisées pour satisfaire les besoins en calcium.
  •  Le lait de vache  fermenté : Le lait fermenté par les bactéries lactiques  contient des bactéries probiotiques et des acides organiques comme l’acide lactique bénéfiques pour la flore intestinale. La fermentation de lait élimine le lactose ce qui diminue les symptômes de  l’intolérance au lactose [32].

9- Est-ce qu’on doit limiter la consommation du lait chez les populations à un niveau sociaux économique bas ?

L’organisation mondiale de la santé  recommande un apport  minimal de 0.83 g/kg  de protéine par jour pour les  adultes. Un adulte qui pèse 70 kg par exemple  nécessite au moins  60 g de protéines par jour.  Les besoins varient selon le niveau d’activité bien sûr. 

Chez certaines populations dans certains pays en voie de développement, la prévalence des infections bactériennes  augmente en cas de  déficience en certains acides aminés  comme la lysine.

Les besoins  en calories augmentent considérablement lors d’un déficit en protéines.  Par exemple un apport de 0.56 g /kg de protéines augmente l’apport calorique de  9–20 % pour maintenir l’équilibre de métabolisme de nitrogène dans le corps [33].

Selon un article publié dans le journal de food and nutrition bulletin, le lait et les produits laitiers constituent une source  importante de protéines dans les pays pauvres et en voie de développement. Cet apport  réduit l’incidence de déficiences nutritionnelles et des mortalités [34]. Chez ces populations l’élimination du lait apporte plus de risque que de bénéfice.

 

Point forts à retenir :

  • Le lait et les produits laitiers de vache  constituent une source importante de protéines (7 g par 100 ml), de calcium (120 mg par 100 ml), de potassium, de magnésium, de phosphore   et de fer  et de vitamines du groupe B. Ces micronutriments sont essentiels pour la construction  et la rigidité osseuse.
  • Certaines personnes peuvent présenter des intolérances au lait de vache à cause de la présence de lactose et de la bêta A1 caséine.
  • La caséine de lait de vache peut déclencher une réaction auto-immune inflammatoire au niveau des intestins chez les personnes prédisposées.
  • Le lait contient un facteur de croissance la somatotropine bovine (STB) qui contribue à l’augmentation de taux de IGF1. Cette augmentation n’est pas toujours nocive. Elle est bénéfique pour les enfants en cours de développement., mais nocive en cas de présence de certains types de cancer.
  • Les  personnes intolérantes au lait de vache peuvent consommer le lait de chèvre et de brebis à A2 caséine qui est moins allergène et immunogène.
  • Le lait fermenté  convient  aux  personnes intolérantes au lactose.
  • La coquille d’œuf  constitue une source importante de calcium sous forme bio disponible et elle est souvent ignorée.
  • Le lait de vache et les produits laitiers en général constituent  une source importante de protéines et leur élimination chez certains pays à niveau socio-économique bas apporte plus de risque que de bénéfice.

Références :

[1] Food and Nutrition Information Center. Dietary reference intakes. Beltsville, MD: USDA. Available at: http://fnic.nal.usda.gov/ (consulted December 2012)
[2] https://fdc.nal.usda.gov/fdc-app.html#/food-details/746782/nutrients
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[4] Lactose and lactase–who is lactose intolerant and why? Montgomery RK, Krasinski SD, Hirschhorn JN, Grand RJ J Pediatr Gastroenterol Nutr. 2007 Dec; 45 Suppl 2():S131-7.
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[8] Benjamin Misselwitz 1, Daniel Pohl 1, Heiko Frühauf 2, Michael Fried 1, Stephan R Vavricka 2, Lactose malabsorption and intolerance: pathogenesis, diagnosis and treatment United European Gastroenterol J . 2013 Jun;1(3):151-9. doi: 10.1177/2050640613484463.
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[34] Daphna K. Dror, Lindsay H. Allen The Importance of Milk and other Animal-Source Foods for Children I Low Income Countries First Published September 1, 2011 Research Article Find in PubMed.

Auteurs


 

DR. Ben Rejeb Charfeddine

MD , Nutritionist, Naturopathe, Fondateur Ecole Panafricaine de Naturopathie Holistique Integrative (EPN).

Chibani Salim

Chercheur en biologie moléculaire et cellulaire

Ecole Panafricaine de Naturopathie Holistique Integrative (EPN).